Berliner Wassertisch: les principales étapes

En 1999, L’Etat fédéré de Berlin est confronté au même problème financier que beaucoup d’autres villes et régions d’Europe. Il a des dettes d’environ 34,8 milliards d’euros. L’administration de Berlin a seulement une solution à ce problème: Berlin doit économiser de l’argent et privatiser les services publics. Le Traité de Maastricht est cité comme justification à ce choix politique, puisqu’il exige que les Etats membres de l’UE « consolident » leurs budgets. Cette politique de privatisation, généralement connue comme PPP (Partenariat Public-Privé), est imposée contre le souhait de la population. Entre 1994 et 2007, Berlin vend environ 13,7 milliards d’euros de biens publics. Aujourd’hui, la dette de Berlin s’élève à 62 milliards d’euros. La politique d’alors se base sur le dogme « Le privé fait mieux que le public ». Et il n’y a aucune force politique de gauche exprimant le souhait des citoyens.

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La démocratie directe entre en scène

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Alcàzar de San Juan continue à se battre pour l'eau publique

Les habitants d’Alcàzar de San Juan se sont enfermés dans la mairie pendant 72 heures pour exiger la tenue d’un référendum relatif à la privatisation de l’eau, exigence appuyée par 11000 signatures dans une municipalité comptant 32000 habitants. La mairie a répondu par le rejet de cette revendication et l’adjudication provisoire de l’eau de San Juan à Aqualia, une entreprise du groupe FCC (Fomento de Construcciones y Contratas) pour une durée de 25 ans.

Malgré la décision de la Mairie favorable à la privatisation prise grâce au vote préférentiel du maire qui départageait un résultat de 10 voix pour et 10 voix contre, la population d’Alcàzar manifestait à nouveau le Vendredi après-midi. Plus de 5000 personnes ont parcouru les rues en criant « oui, c’est possible ! », « si toi aussi tu prends la douche, prends part à la lutte ! » « l’eau ne se vend pas, elle se défend ! », « Ortega, démission ! », pour arriver au siège d’Aqualia avec la lecture d’un communiqué improvisé disant que le plus important dans l’action menée n’est pas la réponse reçue mais les questions posées et précisant que la mobilisation se poursuivrait.

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Assemblée constituante du Conseil de l'eau berlinois

Berlin, le 29 novembre 2013

Plus de 40 personnes, pour la plupart représentantes et représentants d´initiatives et d´organisations, ont donné hier, avec la Berliner Wassertisch, le coup d’envoi à l’Assemblée fondatrice du Conseil de l’eau berlinois (titre provisoire). Les premières prises de position ont été présentées entre autres par les représentants de la Berliner Energietisch, de l’Allianz der öffentlichen Wasserwirtschaft (AöW), du Verband Deutscher Grundstücksnutzer (VDGN), de l’Ökowerk de Berlin. D’autres initiatives et organisations s’ajouteront dans les séances à venir.

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Réponse du mouvement grec pour l'eau à Suez

Une conférence de presse a été récemment donnée à Thessalonique par Diane D'Arras, vice-président exécutif senior de Suez Environnement - section Eau Europe Occidentale. Par cette réponse publique, le mouvement grec pour l'eau souhaite commenter ce qui a été dit afin de favoriser le débat public sur la question.

Chère Diane,

Tout d’abord, nous souhaitons déclarer que ce qui suit est basé sur ce que vous avez dit et répondu à la conférence de presse qui s’est tenue récemment à Thessalonique, tel que cela a été rapporté par la presse et les médias présents.

Malgré la tradition démocratique de votre pays natal et contrairement à vos déclarations à ce sujet, le fait que seuls certains journalistes et aucun des citoyens intéressés étaient au nombre des invités nous incite à douter que Suez tiendra véritablement compte de l’opinion des citoyens, tel qu’annoncé. D’autant plus que vous avez officiellement invité les membres élus du Conseil municipal à siéger au nouveau Conseil d’administration de la compagnie. Quelqu’un aurait pu poser des questions sur les implications qu’aurait une telle invitation, à part celle de contribuer à un faux sentiment de participation publique et de transparence. Malheureusement aucune de ces questions n’a été posée par les journalistes qui étaient dans la salle, dont le nom de certains figure sur la liste de paie de votre partenaire (HRADF) concernant l’offre d’acquisition TAIPED pour 51% des actions de la compagnie d’eau de Thessalonique (EYATH).

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Plus de 100 organisations dénoncent les manigances du gouvernement espagnol concernant la gestion de l'Eau : transferts inter-bassins, centralisation et privatisation

  • Le Parti Populaire[1] (PP), change en catimini les règles du jeu dans le domaine de l'eau, sans débat ni participation publique.
  • Le PP modifie le Plan Hydrologique National à travers le projet d'amendement de la Loi d'Évaluation Environnementale, qui peut être approuvé en une semaine.
  • Les changements ainsi réalisés permettraient par exemple d'autoriser un transfert inter-bassins depuis l'Ebre sans aucune modification législative additionnelle.

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